Résumé (quatrième de couverture) : Chaque année, quelques 100 000 Japonais s’évaporent sans laisser de traces. Débarrassés de leur passé, ils tentent de refaire leur vie en passagers clandestins de l’archipel. Lié à la honte et au déshonneur, le phénomène est cœur de la culture nippone. Léna Mauger, journaliste, et Stéphane Remael, photographe, ont enquêté sur la part d’ombre du Japon.
Les Évaporés du Japon – éd. Les Arènes
Les Évaporés du Japon est un livre assez singulier situé entre l’enquête, le témoignage et l’essai. À travers une enquête ponctuée de témoignages, il nous fait découvrir un aspect méconnu du Japon.
Yves Mathon travaille pour un service de stockage de données numériques. Son job : repérer les contenus les moins consultés et proposer leur destruction. Mais en secret, il recopie et stocke certaines œuvres qu’il estime fondamentales à l’humanité ; chose pourtant interdite et punie par la loi.
La Cantine de Minuit – T.1 (Yarō Abe – Le Lézard noir)
La Cantine de Minuit – T.2 (Yarō Abe – Le Lézard noir)
La Cantine de Minuit – T.3 (Yarō Abe – Le Lézard noir)
La Cantine de Minuit – T.4 (Yarō Abe – Le Lézard noir)
La Cantine de Minuit – T.5 (Yarō Abe – Le Lézard noir)
Ce manga se présente sous la forme d’une succession d’histoires courtes qui se déroulent dans un petit restaurant situé au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku (Tokyo). Cette « gargote » est ouverte de minuit à 7h du matin. La carte ne propose que du tonjiru (de la soupe miso au porc [1]) et du saké, mais en réalité, vous pouvez demander ce que vous voulez ! Le chef vous cuisinera votre plat préféré, pourvu qu’il ait les ingrédients pour le faire.
C’est bien connu : le Japonais est obéissant, assidu, travailleur et se tue littéralement à la tâche. Le Français lui est fainéant, ne bosse pas beaucoup, quand il n’est ni en vacances ni en arrêt maladie, et passe son temps à râler.
Les préjugés ont la vie dure et il semble utile d’aborder cette question d’un point de vue objectif, en s’appuyant sur des faits et des chiffres, et d’aller au-delà de l’image que l’on nous vend bien volontiers. [1]
Takara Tomy est une société japonaise spécialisée dans les jouets, jeux et appareils de puériculture. Née de la fusion de Takara et Tomy, la compagnie possède ses propres licences et réalise des produits pour des marques comme Disney ou Hasbro.
Mais ce qui nous intéresse chez T-Arts est la section « Specials » qui contient des inventions culinaires à la fois loufoques et terriblement bien pensées !
Le Japon compte beaucoup de jours fériés, et est même l’un des pays qui en compte le plus au monde : pas moins de 16, plus diverses fêtes célébrées tout au long de l’année (comme quoi la France, avec ses 11 jours, reste loin derrière). Difficile de s’y retrouver dans ceux qui sont réellement importants mais nous en retiendrons 4, parmi lesquels deux jours de fête nationale :
1er janvier
Jour de l’An (Ganjitsu (元日)
11 février
Jour de la Fondation de l’État (Kenkoku kinen no Hi, 建国記念の日)
3 novembre
Fête de la Culture (Bunka no Hi, 文化の日)
23 décembre
Anniversaire de l’empereur (Tennō Tanjōbi, 天皇誕生日)
Le Pays du Soleil Levant possède en effet deux « fêtes nationales ».
Il existe deux « cafés Moomin » à Tokyo, ainsi que deux boutiques [1]. Je suis allée au Moomin House Café, situé dans le centre commercial Solamachi à Sumida-ku, au pied de la Tokyo Skytree [2].
Par forcément facile à trouver dans le dédale de ce centre commercial, mais lorsque vous approchez, impossible de vous tromper : Moomin en personne vous attend devant l’établissement. La façade en bois bleu vous donne l’impression d’être arrivé en Europe du Nord.
Moomin House Cafe (Solamachi) – extérieur 1
Moomin House Cafe (Solamachi) – extérieur 2 avec Moomin
Je vous propose une recette inspirée du manga/anime Shokugeki no Sōma (Food Wars en VF [1] ) : la quiche de légumes oubliés.
J’ai effectué quelques modifications par rapport à la recette originale du chef Shinomiya, soit par choix, soit par obligation.
Quiche de légumes oubliés (Shokugeki no Sōma Style)
Tetsuya Tsutsui est un mangaka dont l’ascension sort des sentiers battus. Il débute en effet sur le Net sous le pseudonyme de pn221, avant d’être publié pour la première fois en 2004 par un éditeur français, Ki-oon (Duds Hunt). Ceci lui permet de gagner en notoriété pour ensuite signer dans son pays chez Square Enix. Mais à partir de 2011 et une brouille avec ce dernier, il recommence à développer des projets avec l’éditeur qui en premier lieu lui avait accordé sa confiance (Prophecy, puis Poison City). [1] Spécialisé dans les histoires courtes, il distille des concepts forts portés par des ambiances en général oppressantes. Les dix planches des Congés de Tomomi-san caractérisent bien son style : sous des dehors classiques à base de voyeurisme inspiré par Hitchcock, il laisse éclater une certaine violence avant de conclure son histoire sur un retournement inattendu. Et si son chef d’œuvre reste probablement Rêves éveillés, tant par la construction que par le message véhiculé, Tsutsui s’est progressivement tourné vers des œuvres un peu plus longues, sans doute aussi par nécessité éditoriale longues (mais sans jamais dépasser les trois tomes). Avec, il faut le dire, moins de réussite (Manhole, ou même Reset). Si les ambiances sont toujours présentes, et que l’ensemble reste de bonne facture, force est de constater que ses concepts ne tiennent pas sur une plus longue distance et que les œuvres perdent en puissance.
Avec Poison City (2014), l’essai est cette fois-ci pleinement transformé.